REVIEW – CRITIQUE: LOOKING FOR ALASKA (QUI ES-TU ALASKA)

three stars

I’ll write first in English, and then in French. It’s not a translation, I am just writing first in English and then in French so it can’t be exactly the same. (Première partie en anglais, deuxième partie en français, descendez un peu).

ENGLISH

Looking for Alaska

Book description: Before. Miles “Pudge” Halter is done with his safe life at home. His whole life has been one big non-event, and his obsession with famous last words has only made him crave “the Great Perhaps” even more (Francois Rabelais, poet). He heads off to the sometimes crazy and anything-but-boring world of Culver Creek Boarding School, and his life becomes the opposite of safe. Because down the hall is Alaska Young. The gorgeous, clever, funny, sexy, self-destructive, screwed up, and utterly fascinating Alaska Young. She is an event unto herself. She pulls Pudge into her world, launches him into the Great Perhaps, and steals his heart. Then. . . . After. Nothing is ever the same.

So, what did I think about this book?

Looking for Alaska was the only John Green book I hadn’t read yet (except for his Let it Snow novella) and I have to come to the conclusion that it is definitely not one of my favorite authors. I always end up a bit disappointed by his books and the only novel from him that really moved me was Will Grayson, Will Grayson. I had often been told that Alaska was by far his greatest novel. Objectively, that might be true. But that doesn’t mean it’s the one I enjoyed the most. I have to admit it was more intense, you could feel he had put a lot of work in it, but I didn’t like the characters and it took me too long to get into the story.

Everything starts with a protagonist who, like in every John Green book, doesn’t really have friends and has some kind of obsession with something – which, in Miles’ case, are famous people’s last words and reading biographies – yeah, you kind of expect that kind of thing when you’ve read a few of his books. The book starts with a mysterious countdown that took me by surprise when it stopped. I have to say I didn’t expect the story to become so intense and moving, I was more expecting a light read. I can’t say anything more without spoilers but I wasn’t exactly ready for this kind of story. Of course, I thought some parts were very beautiful and I was moved several times, but I think it is just because I could relate to some things that happened in real life just a few weeks ago.

The book is very short, but it took me almost a week to get to page 100 in this story that it really slow paced at the start. I didn’t get attached to the characters at all and I was rather bored. What bothered me the most was the idealistic vision of boarding school that teenagers tend to have. To be honest, I really wanted to go to boarding school when I was younger and when you see the clichés from American or British books and movies, this doesn’t come as a surprise. I mean, Miles has never had friends and is rather antisocial but as soon as he gets to this boarding school, his roommate takes him everywhere with him and he has an amazing social life and the best friends ever. Seriously, I’ve seen more realistic John Green books.

The strength of this novel lies once again in his outstanding writing skills. He knows how to use words to make beautiful poetry. This is the kind of novel you should absolutely read in its original version. Not that I say this is the kind of book you should absolutely read. I got annoyed at the characters, the story doesn’t move forward, everything is cliché, etc. I am really disappointed by this book which I had been told was this author’s masterpiece. I have to say I am quite puzzled at all the positive reviews, maybe I just didn’t get the book. Friendship, pain, love and hope are themes that the book deals well with, but all these themes are too recurrent in this author novels. A good first novel, but you soon realize the author didn’t manage to renew himself. Maybe if I hadn’t read all his other novels before I wouldn’t have seen so many similarities in his characters and plots, but I am starting to feel like I am always reading the same thing even though the book isn’t bad itself.

Pages : 221

Price: $5.99. You can buy it here.

Genre: Young-adult, Contemporary. Age 14+

Author: John Green

Rating: 3 out of 5 stars

Sans titre

FRANÇAIS

Qui es-tu, Alaska ?

Quatrième de couverture : Miles Halter a seize ans mais n’a pas l’impression d’avoir vécu. Assoiffé d’expériences, il quitte le cocon familial pour le campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l’insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante.
Amitiés fortes, amour, transgression, quête de sens : un roman qui fait rire, et fondre en larmes l’instant d’après…

(ps: Quelqu’un peut m’expliquer comment Miles se retrouve à 16 ans à l’université grâce à l’éditeur français ? ^^)

Qu’est-ce que j’en ai pensé ?

Qui es-tu, Alaska ? était le dernier John Green qui me restait à lire (mis à part sa nouvelle de Noël) et je me rends seulement à l’évidence maintenant : ce n’est définitivement pas l’un de mes auteurs préférés. Je ressors toujours un peu déçue d’une de ses lectures et le seul de ses romans qui m’a véritablement touchée a été Will & Will. On m’a souvent répété qu’Alaska était de loin son meilleur roman. Objectivement, c’est peut-être vrai. Mais cela ne veut pas dire que c’est celui qui m’a le plus plu. Je reconnais qu’il est peut-être plus intense, plus travaillé, mais les personnages ne m’ont pas plu et j’ai mis trop longtemps à rentrer dans l’histoire.

Tout commence avec un personnage principal qui, comme dans tous les John Green, n’a pas vraiment d’amis et qui a forcément une petite obsession pour quelque chose – dans le cas de Miles, il s’agit de connaître les dernières paroles de personnages historiques juste avant leur mort et de lire des tonnes de biographies – oui, on commence à s’habituer aux personnages de John Green maintenant. Le livre démarre tout de même sur un mystérieux compte à rebours qui m’a prise de court lorsque je suis arrivée au jour J. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que l’histoire devienne aussi intense et émouvante et que je m’attendais plutôt au contraire à une lecture légère. Je ne peux rien dire de plus sans spoilers mais je n’étais cependant peut-être pas prête pour une histoire de ce genre. Certes, j’ai trouvé certains passages très beaux et j’ai été émue à plusieurs reprises, mais je pense simplement que c’est car j’ai pu me retrouver dans certains passages à cause d’un événement similaire qui est arrivé il y a quelques semaines à peine.

Le livre est très court, mais il m’a fallu presque une semaine pour atteindre la page 100 dans cette histoire qui démarre tout de même très lentement. Je ne me suis absolument pas attachée aux personnages et je me suis même plutôt ennuyée. Ce qui m’a gênée, ce que l’on a la vision du pensionnat un peu trop idéale que les adolescents ont tendance à avoir. Pour être honnête, je voulais absolument aller au pensionnat lorsque j’étais plus jeune et lorsque l’on voit les clichés des films et livres américains ou britanniques, il n’y a pas de quoi s’étonner. Je veux dire Miles n’a jamais eu d’amis et est plutôt carrément antisocial mais à peine arrivé au pensionnat, son compagnon de chambre l’emmène partout avec lui et il vit une vie de rêve et se fait les meilleurs amis du monde. Je veux dire, niveau réalisme, John Green aura déjà fait mieux.

La grande force du roman repose encore une fois sur ses qualités d’écrivain hors pair qui manie les mots pour en faire de la véritable poésie. Le genre de roman à absolument lire en VO à mon avis. Mais je ne sais pas s’il s’agirait d’un roman à recommander. Les personnages m’ont agacée, l’histoire tourne en rond, tout est cliché, etc. Je suis vraiment déçue de ce livre que l’on m’avait vendu comme le chef d’œuvre de l’auteur. Je dois avouer que je suis un peu perplexe face aux excellents avis, il faut croire que je suis passée à côté de quelque chose. L’amitié, la douleur, l’amour et l’espoir sont des sujets plutôt bien traités dans ce roman, mais un peu trop répétitifs dans les romans de l’auteur. Un bon premier roman, mais on se rend compte que l’auteur a eu du mal à se renouveler. Peut-être que si je n’avais pas lu tous ses autres romans avant, je n’y aurais pas vu autant de similitudes au niveau de ses personnages et de ses histoires, mais je commence à avoir l’impression de toujours lire la même chose même si le roman n’est pas mauvais pour autant.

Pages : 416

Prix : 7,75 euros. Vous pouvez l’acheter ici.

Genre : Young-adult, contemporain. Age 14+

Auteur : John Green

Note : 13/20

Sans titre

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30/35

4 thoughts on “REVIEW – CRITIQUE: LOOKING FOR ALASKA (QUI ES-TU ALASKA)

  1. Kaecilia says:

    Je comprends assez bien ton avis par rapport à John Green, mais tout à l’opposé de toi :p Si j’en ressors déçue et mitigée assez régulièrement, je dois reconnaître que Qui-es tu Alaska? est un roman qui occupe une place toute privilégiée dans la liste de mes romans favoris, principalement parce que celui-ci est apparu à l’une des périodes les plus délicates de ma vie. Au contraire, Will & Will m’a laissé de marbre et je n’ai pas réussi à m’identifier ni à croire à l’histoire de ces deux antihéros 😦

    • marinesbooks says:

      Haha c’est vraiment drôle comme ça dépend vraiment de chacun ! Après j’ai un ami du lycée qui s’est tué en voiture il y a quelques semaines et le livre m’a un peu perturbée :/ mais je sais que beaucoup l’ont adoré ce livre ! 💗

  2. بحر says:

    I absolutely agree about the similarity between the books and I think I won’t bother to buy his books no more…
    Also, I didn’t like the book that much… it wasn’t deep enough and I felt like I reach nowhere only more questions and going in circles
    thanks for the review

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